• BIOBAT : Introduire les bio matériaux dans la construction de bateaux

Depuis sa naissance, Outremer Yachting se met au service des plus grands rêves de ses clients. Notre mission est de créer des bateaux sûrs, performants et innovants, pour permettre à tous les passionnés de découvrir le monde par les mers et océans. A l’heure où les enjeux environnementaux et sociétaux s’accentuent à grande vitesse, nous avons une ambition déterminée : « le nautisme durable » qui se matérialise par un programme RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).

Pour que la navigation reste une expérience privilégiée de la planète bleue, son impact sur les écosystèmes naturels doit être réduit au maximum, et l’un des trois piliers de notre démarche RSE est la généralisation de l’éco-conception de nos bateaux.

Dans cette dynamique, nous souhaitons fortement optimiser la performance environnementale de nos bateaux à chaque stade de leur vie : conception, production, distribution, usage et fin de vie. Pour réduire drastiquement notre empreinte carbone, une des premières étapes de l’éco-conception de nos bateaux se concentre sur la construction de nos bateaux et le type de matériaux utilisés. Dans cette optique, le projet que nous souhaitons porter, dans le cadre de cet appel à projets, vise à étudier l’intégration au sein de nos bateaux de matériaux biosourcés et/ou issus d’une économie circulaire, tout en prenant en compte les problématiques chantier, fin de vie, la structure, les process et le sourcing.

Porteur de projet : Outremer Yachting

Partenaire industriel : Kaïros

Partenaire recherche : Institut Charles Gerhardt

Budget : 429 450 €

  • PEGASE : Protection contre l’Erosion du littoral du Grau d’Agde et Sauvegarde des Ecosystèmes

Le projet PEGASE repose sur le déploiement d’un pilote de recherche industrielle visant à mettre au point un nouveau procédé de génie écologique pour lutter contre l’érosion côtière. Le pilote sera déployé au niveau de la plage du Grau d’Agde. Le procédé entre dans la catégorie des solutions d’atténuation de houle dites fondées sur la nature, et découle d’analyses et de modélisations complexes d’écosystèmes naturels à fort potentiel d’atténuation tels que les récifs, herbiers, mangroves…

Contrairement aux ouvrages traditionnels, la solution proposée est perméable, modulaire, facile à mettre en oeuvre et supporte des fonctionnalités écologiques caractéristiques des petits fonds côtiers. Elle repose sur une dissipation de la houle et des courants fondée sur le frottement au sein d’un ouvrage perméable et complexe, et non sur sa réflexion par un ouvrage opaque. Cette dissipation augmente avec la complexité structurelle de l’ouvrage, ses dimensions, son occupation de la colonne d’eau et avec l’augmentation de l’énergie des houles incidentes (plus la vague est énergétique, plus le taux de dissipation est élevé).

Cette solution s’inscrit ainsi pleinement dans une approche douce, intégrée à son environnement et compatible avec le fonctionnement des grandes cellules sédimentaires.

Porteur de projet :Seaboost

Partenaire industriel :M. Frédéric BOUCHETTE (indépendant expert en ingénierie et R&D)

Partenaire recherche :GLADYS (Laboratoire de l’université de Montpellier)

Budget : 499 729 €

  • DELTAMAR: Développement Ecologique des LaiTiers d’Aciérie pour le milieu MARin

Dans un contexte mondial de sur-fréquentation des territoires fonciers littoraux, la conquête de nouveaux territoires maritimes est donc inéluctable. Même si le milieu marin est déjà largement artificialisé, la demande en matériaux provenant de carrières terrestres ou de granulats marins va se poursuivre, voire s’intensifier. L’idée d’utiliser un coproduit existant (le Laitier d’Aciérie ou LAC), abondant, provenant de l’industrie sidérurgique indispensable à l’économie mondiale et qui génère des millions de tonnes de laves artificielles, stockées en bord de mer, a été perçue par Ecocean comme une opportunité écologique.

Dans la mesure où l’utilisation de ce matériau est acceptée en milieu terrestre depuis des décennies, que de nombreux rapports indiquent que ces matériaux pourraient être utilisés en mer, que certains pays encadrent déjà son usage en mer avec une réglementation spécifique, enfin que des tests préliminaires encourageants ont été réalisés par Ecocean en 2017, tout indique qu’une expérimentation française doit être mise en oeuvre.

La filière du génie écologique côtier pourra ainsi y trouver des matériaux locaux, pertinents pour développer des solutions écologiques participant au développement de l’économie circulaire dans le bassin méditerranéen. Le projet permettra de concevoir et fabriquer des casiers en acier rempli de LAC, de les installer sur la zone de récif existante de Leucate et de réaliser des suivis scientifiques en mer des différents compartiments biologiques. Les suivis chimiques seront réalisés sur des prélèvements d’eau effectués par nos plongeurs, le détail des paramètres suivis sera décidé en accord avec les demandes des services de l’Etat qui seront consultés dès le début du projet.

L’ensemble des paramètres étudiés devra fournir toutes les garanties nécessaires pour tirer des conclusions sur l’impact réel en mer de ces granulats, un suivi particulier des effets sera appliqué.

Porteur de projet :ECOCEAN

Partenaire industriel : JIFMAR OFFSHORE SERVICES, Arcelor Mittal

Partenaire recherche : CREM – UPVD, CHORUS

Budget : 372 000 €

  • TRACKTAG : Tracking de remorques sur terminaux à conteneurs et RORO

Il existe 4 types de manutentions portuaires (hors marchandises diverses). Ces types de manutention sont liés, soit à la capacité du port, soit à la nature des trafics qui y sont opérés. Par exemple, si l’on est sur un port qui dispose d’un hinterland conséquent et souvent à égale valeur entre ses importations et ses exportations, on privilégiera la manutention verticale (cavaliers), massifiant mais laissant une capacité d’action très grande (l’unité de stockage étant réduite à 2, 3 ou 4 conteneurs gerbés au maximum).

Ce type de terminaux nécessite une très grande sécurisation des mouvements afin de conserver toute cette latitude dans l’épanouissement de la productivité. Pour cela, nous avons créé ISOLOC (prix spécial du jury au assises du port du futur).En revanche, les autres types de terminaux, ceux qui ont les mêmes besoins en terme de contrôle, mais qui n’ont pas la possibilité d’utiliser le GPS dans les mêmes conditions favorables (antenne toujours au-dessus des masses métalliques), il fallait trouver des solutions :

  • Solution éliminant les effets canyoning (circulation et manutention à ras du sol) ;
  • Solution permettant l’identification de l’ensemble conteneur/roulant (tracteur remorque) et ainsi s’adapter à ISOLOC ;
  • Solution proposant les mêmes améliorations d’exploitation possibles grâce à ISOLOC.

Afin de réaliser ce projet, nous impliquerons donc à chacune des trois phases, un end-user qui devrait être la cible première de l’implantation de chaque module d’ISOTAG : La Guadeloupe pout le frontal, le Canada pour les RTG et Marseille pour le RORO. (Phase 1 : Analyse fonctionnelle par type de manutention – Phase 2 : POC par type de manutention – Phase 3 : Commercialisation)

Porteur de projet :MGPS

Budget : 400 000 €

  • S2MD : Smart Support Maritime Drone

Le projet Smart Support Maritime Drone (S2MD) s’inscrit à la fois dans une tendance forte d’autonomisation du navire et de l’environnement portuaire et dans la stratégie de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour adresser les besoins de transport logistique urgent de colis par drones aériens. Les livraisons s’opèrent au moyen d’un système de drones aériens maritimes intelligents, soit en mer, de navire à navire, soit d’un navire à la mer vers la côte, ou inversement. La solution de transport de fret par drone aérien est particulièrement pertinente, notamment pour la rapidité avec laquelle le drone peut opérer, pour son coût de revient opérationnel très compétitif et son faible impact sur l’environnement.

L’ambition du projet est de développer un système de planification de vol intelligent, générique et sécurisé, rendant le drone autonome sur toutes les phases du plan de vol, décollage et appontage, pour transporter de manière sûre des charges (pièces de rechange et outillages, instruments de mesure, documents administratifs, matériel médical…) dans des conditions météorologiques pouvant être très défavorables, à la fois pour les systèmes embarqués et les organes de propulsion du drone.

Le projet comporte donc le développement d’un démonstrateur de drone dédié capable de transporter 15 kg de fret pendant 40 minutes et d’une élongation de 7 Nautiques, d’un logiciel système de planification de vol et d’une liaison de donnée longue distance pour valider les capacités innovantes et confirmer les performances avec des expérimentations en mer.

Porteur de projet :NEXEYA FRANCE

Partenaire industriel :DIODON Drone Technology

Budget : 1 600 000 €