• NepShuttle : Navire de transport de passagers zéro-émission, intelligent et performant – Démonstrateur échelle réduite

NepTech conçoit un nouveau mode de transport naval intelligent, respectueux de l’environnement, efficace et sûr : le NepShuttle. Les catamarans NepShuttle à propulsion hydrogène sont destinés aux opérateurs privés ou publics de transport de passagers ou aux professionnels du tourisme. Le design, les innovations et la conception des navires (protégée et détenue par NepTech) construits autour du système de propulsion permet d’atteindre des performances inégalées en termes d’impact environnemental, de vitesse, d’autonomie et de rentabilité. Le NepShuttle évolue à haute vitesse (jusqu’à 25 noeuds) sans se recharger pendant deux jours complets et embarque jusqu’à 150 passagers.

Porteur de projet : Neptech

Partenaire industriel : D-ICE Engineering, Gurit, CIAM – Europe Technologies, Chantiers GATTO

Budget : 300 000 €

  • DIMPACT:Dimensionnement d’éoliennes flottantes prenant en compte les impacts de la raideur et du déferlement des vagues

Lors de la conception d’éoliennes offshore pour un site spécifique, les industriels doivent analyser l’état limite ultime (ou ULS) de la structure, c’est-à-dire la réponse maximale attendue des systèmes en mer au cours de leur cycle de vie. L’évaluation de l’ULS semble comporter de considérables incertitudes en raison des impacts de la raideur et du déferlement des vagues aussi appelés ESBW. Comme le montrent les publications du secteur pétrolier offshore et de l’éolien fixe en mer, l’ESBW peut exciter les premiers modes structurels, causer des dommages dus à une excursion verticale de l’eau (run up) ou à la submersion de la plateforme (green water) ou encore entraîner des détériorations locales dues au tossage. La modélisation numérique d’une éolienne offshore flottante à échelle 1 a même montré que les extrémités des pales pouvaient heurter l’eau dans des conditions réalistes d’ESBW.

L’objectif est de fournir au secteur de l’éolien offshore flottant des directives de certification moins conservatives et un outil d’ingénierie approprié tenant compte de l’effet de la raideur et du déferlement des vagues en termes de tossage, d’excursion verticale, de submersion et d’effets induits par les vibrations.

Porteur de projet :FRANCE ENERGIES MARINES

Partenaires industriels :EQUINOR, MORPHOSENSE, SAIPEM, EOLFI, EDF R&D

Partenaires recherche :ISMAR, SENCC (NORWAY), URI, CEREMA, ENPAC, ENSTA BRETAGNE, IFREMER

Budget : 2 144 000 €

  • MONAMOOR :Suivi des lignes d’ancrages en polyamide

Bien implanté en Europe, l’éolien offshore a un potentiel mondial qui pourrait atteindre plus de 100 GW d’ici 2030. On estime que les éoliennes flottantes représentent 10 % du marché, en exploitant des sites offshores où le potentiel éolien disponible est jusqu’à quatre fois plus élevé que pour les turbines fixes. Comparé aux fondations d’une éolienne fixe, un système d’ancrage est plus facile à installer et s’adapte plus facilement aux caractéristiques géologiques du lieu implantation.

L’éolien offshore flottant, dont le système d’ancrage est un élément essentiel, peut rapidement devenir une alternative compétitive. Les sites éoliens flottants actuels se situent dans des eaux de profondeur modérée à faible, où un ancrage caténaire standard n’est pas approprié. Des forces de rappel et un amortissement dynamique plus efficaces sont assurés par un ancrage semi-rigide composé de lignes synthétiques. En réduisant jusqu’à deux fois l’empreinte au sol, le câble en polyamide est une solution prometteuse.

L’objectif est de développer des outils de modélisation du comportement mécanique des lignes en fibre de nylon et des instruments de surveillance à long terme appropriés, basés sur une compréhension approfondie des mécanismes de dégradation des matériaux.

Porteur de projet :FRANCE ENERGIES MARINES

Partenaires industriels : NCD, Bureau Véritas, Naval Energies

Partenaires recherche : IFREMER, ENSTA Bretagne, Université de Nantes, IFSSTAR

Budget : 1 849 000 €

  • TEEF : Transparence Ecologique des Eoliennes Flottantes – Phase 1

La nécessaire transition écologique impose de considérer simultanément l’urgence climatique et la crise de la biodiversité. C’est en ce sens que les pouvoirs publics demandent que le développement de l’éolien offshore s’opère, plus particulièrement dans le Golfe du Lion, sans impact sur les espèces sauvages et notamment la faune volante, oiseaux et chauves-souris. Mais répondre à ce double objectif est un véritable défi qui nécessite de rassembler le meilleur des connaissances écologiques et technologiques. Fort de ses succès sur l’éolien terrestre, Biodiv Wind s’est associée à Exavision pour développer le premier dispositif technologique spécifique permettant de détecter automatiquement et en temps réel les oiseaux et les chauves-souris évoluant à proximité des éoliennes offshore, mesurer l’impact de ces installations et, si besoin agir, là encore automatiquement, pour réduire tout risque pour la faune volante. Biodiv Wind et Exavision, deux entreprises technologiques créées en Occitanie, se donnent ainsi comme objectif de développer une solution technologique innovante, pertinente écologiquement et économiquement, et qui répond à un besoin en pleine croissance au niveau mondial.

Porteur de projet : Biodiv-Wind

Partenaires industriels : Exavision

Budget : 255 000 €

  • HOLOGREEN : Décrypter le fonctionnement de l’holobionte « Ulve » (« laitue de mer ») dans des habitats contrastés. Application à l’aquaculture régionale.

Le projet HOLOGREEN réunit 3 laboratoires académiques et une entreprise régionale dans un programme de recherche pluridisciplinaire visant à comprendre l’influence des micro-organismes et des virus sur la croissance des ulves cultivées en bassin pour la fabrication de bioplastiques. Nous mettons en oeuvre la première étude intégrée de tous les compartiments de l’holobionte (algue, microplancton, eucaryotes microbiens, procaryotes et virus) sur une échelle de temps étendue (≥1 an) et dans des environnements contrastés dont principalement l’algoculture.

Les avancées scientifiques visées concernent l’identité, le contenu génétique et la dynamique des populations microbiennes associées aux ulves au cours de la saison de culture ainsi que les interactions entre ces organismes, les conditions environnementales et la croissance de l’algue.

Les retombées technologiques potentielles concernent une meilleure rationalisation des conditions de culture de l’ulve, le développement d’outils diagnostiques pour la surveillance sanitaire/charge virale des cultures et l’élaboration de formulations enzymatiques originales issues des micro-organismes associés à l’ulve pour la transformation de la biomasse algale.

Porteur de projet : Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO)

Partenaire industriel : Eranova

Partenaires recherche : MARBEC, Laboratoire Architecture et Fonction des Macromolécules Biologiques (AFMB)

Budget : 705 000 €