Statut du projet : En cours
Porteur du projet : CNRS
Partenaires recherche : INRA
Cofinanceurs : ANR
Année de labelisation : 2009
Année de cofinancement : 2009

Dans le contexte des mortalités massives qui affectent les élevages d’huître creuse, Crassostrea gigas, l’objectif du projet REVAResp  est la compréhension des mécanismes moléculaires qui permettent à Vibrio splendidus LGP32, pathogène d’huître associé aux mortalités estivales, de résister et/ou d’échapper à la défense antimicrobienne de son hôte.

Ainsi, en mettant l’interaction huître/Vibrio au cœur de l’étude, REVAResp examinera :

  • le pathogène, en identifiant les mécanismes de résistance du Vibrio aux effecteurs immunitaires que sont les peptides antimicrobiens de l’huître 
  • l’hôte, en caractérisant l’effet modulateur (stimulant ou immunosuppresseur) du Vibrio sur la réponse antimicrobienne de l’huître (expression des peptides antimicrobiens).

Dans un deuxième temps, REVAResp évaluera le rôle de la résistance aux peptides antimicrobiens dans la virulence du Vibrio chez l’huître adulte et juvénile.

Retombées et perspectives

Les résultats obtenus ont permis d’approfondir d’une part, les connaissances sur la réponse antimicrobienne de l’huître Crassostrea gigas et, d’autre part, les mécanismes de virulence et de résistance du Vibrio tassmaniensis LGP32 impliqué dans des mortalités d’huîtres juvéniles.

Les travaux menés sur les mécanismes antimicrobiens ont caractérisé la diversité et le polymorphisme des peptides antimicrobiens et ont mis en évidence un nouveau mécanisme cellulaire jusqu’alors insoupçonné correspondant à la formation de pièges extracellulaire antimicrobiens par les cellules immunitaires des huîtres.

Les travaux menés sur la bactérie pathogène v. tasmaniensis LGP32 ont mis en évidence le rôle d’une protéine, de la membrane de ces bactéries, appelée OmpU, dans leur capacité à résister aux peptides antimicrobiens mais aussi à envahir les cellules phagocytaires et les détruire. Ces mécanismes jouent un rôle majeur dans la pathologie induite par ce pathogène.

  • 4 Thèses
  • Plusieurs publications scientifique & communications à des congrès nationaux et internationaux