Statut du projet : En cours
Porteur du projet : Inalve
Cofinanceurs : PIA 3 / ADEME Concours innovation
Année de labelisation : 2019
Année de cofinancement : 2020

La consommation de poissons a doublé en 30 ans. Cette croissance est portée par la pisciculture, au détriment de la pêche déjà surexploitée. Le segment de l’alimentation aquacole représente 1080 M€ en France et affiche une croissance annuelle de 10%. Néanmoins, ce secteur basé sur une matière première phare : les farines de poissons est en restructuration. Du fait de la surpêche, les stocks de posons sauvages s’effondrent et le cours de ce produit s’envole. Ce secteur est également fortement impacté par la raréfaction des protéines végétales. L’Europe importe 70% de ses protéines principalement du soja américain. Le surcoût engendré, la crise de confiance envers ces matières premières, les forts impacts environnementaux de ces méthodes de production, la présence d’OGM sont autant de facteurs qui poussent les producteurs d’aliments à chercher des solutions en local et l’Etat à investir sur des programmes d’avenir pour une autonomie en approvisionnement de matières premières.

Le potentiel des microalgues est énorme, tant sur les rendements de 10 à 30 fois supérieurs à ceux des plantes terrestres que sur les débouchés (nutrition, cosmétique, énergie, bio-remédiation …). L’efficacité du procédé de production de biofilm de microalgues inalve 2.0 permet le développement d’une technologie à empreinte environnementale neutre. Inalve introduit un ingrédient renouvelable prophylaxique sans antibiotique ni OGM dans l’aquaculture répondant aux besoins nutritionnels des poissons et aux attentes des industriels du secteur.