Statut du projet : En cours
Porteur du projet : Université de Toulon (PROTEE, EB2M)
Partenaires recherche : Université de Toulon (PROTEE, EB2M)
Cofinanceurs : ANR
Année de labelisation : 2008
Année de cofinancement : 2008

L’élevage est bien maîtrisé, même s’il reste non optimisé, et des structures d’élevage se développent un peu partout dans le monde pour élever des esturgeons dans le but de les relâcher dans le milieu. Bien entendu, ces élevages permettent de produire le caviar nécessaire pour satisfaire la demande croissante des consommateurs : le caviar sauvage étant de plus en plus rare et soumis à de sévères quotas.Le verrou technologique, qui a été identifié par les aquaculteurs eux-mêmes, concerne l’étape de sexage des individus. Cette étape, qui se déroule après 3 à 5 ans d’élevage en fonction des espèces, leur permet de séparer les mâles des femelles qui seront les seules à être préservées et élevées pendant encore 4 à 7 ans pour la production de caviar. Il est donc actuellement nécessaire d’élever de la même manière la totalité des individus pendant au moins 3 ans pour, finalement, en éliminer la moitié. C’est une perte importante de temps et d’argent, rendant l’activité économiquement fragile.Le projet présenté ici vise donc à valider, et à terme à commercialiser une technique moléculaire d’identification du sexe d’esturgeon ayant quelques semaines de vie, qui permette ainsi un sexage beaucoup plus précoce des poissons.

Retombées et perspectives :

  • Projet de recherche