Statut du projet : Terminé
Porteur du projet : Laboratoire MAPIEM - Université de Toulon
Partenaires industriels : DCNS, Blancolor
Partenaires recherche : IFREMER
Cofinanceurs : FUI, Collectivités territoriales
Année de labelisation : 2006
Année de cofinancement : 2006

Toute surface immergée dans l’eau de mer est rapidement recouverte de salissures marines, ce qui a un impact environnemental et économique. L’entretien plus fréquent des coques des navires entraîne des surcoûts et le ralentissement de la vitesse des bateaux occasionne une surconsommation de carburant.

Le moyen le plus utilisé actuellement pour lutter contre leur accrochage sur la coque des navires est d’appliquer une peinture marine antisalissure. Aujourd’hui l’enjeu est de trouver un équivalent aux peintures existantes, tout en limitant leurs effets nocifs sur l’environnement. Dans le cadre du projet, les travaux ont porté sur les peintures antisalissures dites « auto-polissantes ». Ces peintures sont efficaces contre l’accrochage de salissures marines grâce aux substances actives qu’elles contiennent, les biocides.

Ces derniers sont relargués progressivement par une usure contrôlée du revêtement dans le milieu marin.De ce fait, les biocides utilisés doivent être efficaces tout en étant le moins toxique possible. La stratégie mise en place s’articule autour de différents axes :

  • Réduire ou éliminer les biocides toxiques dans le revêtement
  • Réduire ou éliminer les solvants organiques en concevant des peintures en phase aqueuse. Il en existe très peu à l’heure actuelle sur le marché de la plaisance uniquement
  • Evaluer les potentialités des nouvelles substances actives Favoriser l’efficacité des performances hydrodynamiques en réduisant le coefficient de friction du revêtement 

Retombées et perspectives

  • Projet RAPID 2012-2014
  • 1 Emploi créé (CDD)                                         
  • 10 Publications & 8 articles scientifiques en cours de rédaction